Electricité : EDF - et les consommateurs menés en bateau...
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Electricité : les prix grimpent, les consommateurs trinquent |
Depuis des mois, EDF réclame une hausse des tarifs réglementés. Afin de satisfaire à cette demande, les particuliers verront leur facture augmenter de 3 % à compter du 15 août prochain. Comme le souligne l’association de défense des consommateurs UFC – Que Choisir, les tarifs avaient déjà augmenté de 1,9 %, l’année passée, bien que l’inflation fut nulle. Pourtant, le 24 octobre 2005, l’Etat et EDF s’étaient tous deux engagés à ne pas pratiquer de hausses supérieures à l’inflation, et ce jusqu’en 2010.
En outre, en contradiction avec toute considération environnementale, la hausse attendue devrait principalement pénaliser les « consommateurs les plus vertueux », à savoir les petits consommateurs et ceux bénéficiant de tarifs spéciaux avec une faible consommation aux jours de pointe (tarifs tempo et EJP).
Parallèlement, le renforcement du tarif social à destination des ménages les plus modestes ferait office de « fausse bonne nouvelle » selon le groupe associatif, dans la mesure où seuls 31% des ayant-droits en bénéficient en raison d’un manque d’information et de démarches dignes d’un « parcours du combattant » pour l’acquérir et le conserver.
La loi Nome (1), actuellement en cours de discussion, rend d’autant plus inquiétante cette nouvelle hausse. Le texte prévoit, en effet, la vente d’une partie de l’électricité nucléaire par EDF aux fournisseurs alternatifs, à un prix toutefois supérieur au coût réel de production, intégrant la totalité des investissements. Or, à terme, ce système devrait entraîner une augmentation des tarifs réglementés, appliqués au consommateur final. Que Choisir prédit, ainsi, dans le cas d’une application en l’état actuel du texte de la loi Nome une flambée des prix d’ici 2015.
Dans un contexte de crise généralisée, cette faveur octroyée à EDF prend le pas au « cadeau fait à GDF-Suez avec le nouveau mode de fixation du tarif réglementé du gaz qui lui permet de demander des hausses tous les trimestres sur la base d’une formule tarifaire obsolète, indexée sur les produits pétroliers et surestimant le coût réel d’approvisionnement ».
En outre, en contradiction avec toute considération environnementale, la hausse attendue devrait principalement pénaliser les « consommateurs les plus vertueux », à savoir les petits consommateurs et ceux bénéficiant de tarifs spéciaux avec une faible consommation aux jours de pointe (tarifs tempo et EJP).
Parallèlement, le renforcement du tarif social à destination des ménages les plus modestes ferait office de « fausse bonne nouvelle » selon le groupe associatif, dans la mesure où seuls 31% des ayant-droits en bénéficient en raison d’un manque d’information et de démarches dignes d’un « parcours du combattant » pour l’acquérir et le conserver.
La loi Nome (1), actuellement en cours de discussion, rend d’autant plus inquiétante cette nouvelle hausse. Le texte prévoit, en effet, la vente d’une partie de l’électricité nucléaire par EDF aux fournisseurs alternatifs, à un prix toutefois supérieur au coût réel de production, intégrant la totalité des investissements. Or, à terme, ce système devrait entraîner une augmentation des tarifs réglementés, appliqués au consommateur final. Que Choisir prédit, ainsi, dans le cas d’une application en l’état actuel du texte de la loi Nome une flambée des prix d’ici 2015.
Dans un contexte de crise généralisée, cette faveur octroyée à EDF prend le pas au « cadeau fait à GDF-Suez avec le nouveau mode de fixation du tarif réglementé du gaz qui lui permet de demander des hausses tous les trimestres sur la base d’une formule tarifaire obsolète, indexée sur les produits pétroliers et surestimant le coût réel d’approvisionnement ».
Cécile Cassier
1- Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité.
-Le Mouvement CAP21 POITOU-CHARENTES s'insurge contre le non-respect de la parole et engagement pris, que rien ne justifie tout comme les hausses sur le gaz... c'est carrément se moquer et mépriser les consommateurs, et comme souvent dans le cours du mois d'Août, avec le fait de brader l'intérêt général et public en donnant de l énergie à des firmes privées....
C'est aussi un moyen détourné pour financer les déboires de AREVA et EDF tant en Finlande qu'en France avec les constructions des nouvelles centrales nucléaires n'ayant que des problèmes successifs.... ….