Naufrage/ Affaires Européennes/Pauvre Justice/et la France de 2010....

Publié le par cap21.poitou-charentes.over-blog.com

 

--***** BLOG NOTES DU 22 NOVEMBRE 2010 :

 

-CHUT, NAUFRAGE .. : Que reste-t-il du nébuleux projet d'Union pour la Méditerranée (UpM) voulu par Nicolas Sarkozy ? Pas grand-chose. Lancée à grandes pompes le 13 juillet 2008 à Paris en début de présidence française de l'Union européenne, l'UpM devait remplacer, selon Nicolas Sarkozy, le « lamentable » projet Euromed, initié en 1995 pour aider au développement des pays méditerranéens.

Et depuis le 13 juillet 2008 (sommet qui a coûté la bagatelle de 16,6 millions d'euros à la France-), de report en report, celui du 7 juin reporté au 21 Novembre, lui-même reporté à plus tard ???, le bébé serait-il mort-né ??...

 

-Secrétaire d'Etat aux affaires européennes : et de quatre, en trois ans, voici le dernier Laurent Wauqiez, après Pierre Lelouche, Jean-Pierre Jpuyet et Bruno Le Maire... est-ce que ce poste est usant ou bien cela illustre si bien le peu de cas que N.Sarkozy fait de son importance ??...et quant aux capacités de Michèle Alliot-Marie aux Affaires Etrangères, son intérêt pour les affaires européennes est quasi inexistant comme Kouchner….. Que de gâchis et l'on s'étonne que l'Europe périclite !!!.....

 

-Moyens de la Justice en France : "Dans tous les classements internationaux, nous sommes derrière l'Azerbaïdjan ou l'Arménie en terme de moyens consacrés à la justice. En 2008, nous étions à la 35ème place sur 43 en Europe. On ne peut pas s'étonner après qu'il n'y plus d'argent pour payer les jurés, ou les experts, qui ne veulent bien souvent plus travailler avec nous, de la création de jurys populaires à financer...

Au fait, où en sommes nous sur la réforme de la Justice et la suppression du juge d'instruction ( de la suppression de la publicité sur les chaîne publiques sans compensation), motus et bouche cousue, silence les français dorment...

 

-La France de 2010 donne raison au général de Gaulle, qui remarquait qu'elle ne faisait de réformes qu'à l'occasion des révolutions. L'incapacité à s'adapter aux changements historiques se traduit par un retard économique puis par un blocage de la société ; d'où une crise politique qui ne se dénoue que par des changements de régime à répétition. La réforme en régime démocratique lors des périodes de turbulences suppose plusieurs conditions : dire la vérité aux citoyens ; mobiliser la société par une intense pédagogie ; afficher la cohérence de l'action gouvernementale ; négocier des compromis ; inscrire les réformes dans un projet de moyen terme qui laisse place à l'espoir. Ces préalables, réunis en 2007, ont été emportés par la crise et par le gouffre que Nicolas Sarkozy a laissé se creuser avec les Français. La crise qui va affecter pendant au moins une décennie les pays développés est réputée terminée en France. La concentration extrême du pouvoir présidentiel, doublée de la dissolution du gouvernement, débouche sur la paralysie de l'Etat et la radicalisation de la société. Les réformes deviennent incompréhensibles en l'absence de stratégie de sortie de crise et sont avant tout perçues comme une arme électorale contre l'opposition. Les Français communient dans la peur de l'avenir et rejouent éternellement une pièce révolutionnaire qui occupe le coeur du théâtre politique national, oscillant entre la passivité et la révolte. Ils sont aussi prompts à s'enivrer des rêves de changement qu'à se lever contre les réformes, dans l'attente de l'homme providentiel supposé remettre le pays en phase avec son temps.... lien -tribune Nicolas Baverez- Le point – 11.11 .10.

(note du blog : Bonne analyse mais il doit admettre que la France est émiettée, avec l'individualisme ambiant issu de mai 68(hédonisme), ce sont des solutions plus souples, modulables et non plus uniformes, qui seront acceptables par nos concitoyens..).

 

-par Michel Charrier -
Animateur du blog -

Publié dans information générale

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