Agriculture intensive -/- Réforme des retraites ..

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**** BLOG NOTES DU 18 Octobre 2010 :

 

-Agriculture intensive : une charge à son encontre par Marc Dufumier, professeur à Agro Paris Tech, présent au Salon bio de Guichen , condamnenotre modèle intensif. ''' Marc Dufumier n'est pas tendre avec notre modèle agricole. La spécialisation à outrance des fermes, le manque de rotations des cultures, l'érosion et l'appauvrissement des sols, l'usage d'engrais chimiques très coûteux en énergies fossiles, la forte dépendance aux protéines végétales du Brésil pour nourrir le bétail... À ses yeux, notre agriculture accumule les défauts et va, à plus ou moins brève échéance, dans le mur.

Comme signe alarmant, il évoque également l'endettement des paysans, obligés d'investir lourdement pour produire des denrées banalisées et standardisées. Elles auront bien du mal à concurrencer celles d'autres pays plus compétitifs sur les marchés mondiaux. - Pour le professeur, l'agroécologie est la solution pour sortir de l'impasse. Première piste : intercepter le maximum d'énergie solaire grâce à une couverture permanente des sols avec une abondante biomasse. Deuxième piste : combiner les légumineuses riches en protéines et les céréales à paille. ...lien : http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-L-agronome-veut-un-virage-a-90-de-l-agriculture-_3640-1541479_actu.Html -

(note du blog : Dire et redire ce qui fâche les lobbys agricoles – orienter autrement la technocratie agricole – les exploitations et les lycées – heureusement il y a de plus en plus de gens à le dire pour percer le mur du silence...).

 

-Réforme des retraites : «Le gouvernement va retirer son texte, doit le retirer», martelait Ségolène Royal, mardi soir sur TF1. Benoît Hamon '' «Il faut retirer ce projet, tout remettre à plat, engager une négociation qui aille au-delà et qui pose aussi la question des salaires, la question du droit du travail.». Mais François Hollande, Manuel Valls, Jean-marc Ayrault, déclarent : '' proposent plutôt de «geler le texte tel qu'il est aujourd'hui, parce que tout n'est pas forcément à rejeter» dans le projet du gouvernement.

Les perspectives sont différentes et tout le monde s'accorde à dire que le statu quo n'est plus tolérable.. Mais quelle attitude avoir face au mouvement social, être en phase avec la mobilisation alors que la CGT n'a pas demandé le retrait mais des modifications ??? et qu'il n'y a pas eu de difficulté pour mobiliser... Quel discours avoir pour les éventuels présidentiables ???... Si un consensus semble être trouvé sur la base de la liberté de partir à 60 ans sous réserve d'avoir atteint la durée de cotisation et pour ceux ayant commencé à travailler tôt - ( ce qui sera de plus en plus difficile dans l'avenir)- ceux n'ayant pas leur durée de cotisation devront attendre 65 (ou 67) ans, ce qui existe déjà aujourd'hui !!!...

La question de fond, non abordée, est '' quelle retraite'' ??... il devient évident que le montant va continuer à diminuer sous l'effet du gel des salaires et de l'inflation, et que les complémentaires vont avoir un bel essor... mais tout le monde ne pourra en souscrire !!!...

C'est donc là que le débat de fond devra s'engager, que des compromis doivent être trouvés entre les partenaires sociaux et l'Etat, et non pas dans un statu quo que tous les observateurs objectifs disent dépassé devant les réalités économiques. C'est faire des promesses démagogiques que d'affirmer le contraire ou laisser entendre le maintien car les réalités sont têtues....

Pour notre jeunesse, il s'agit en priorité de créer des emplois afin de cotiser pour une retraite sinon ce sera la minimum vieillesse à quelques 600 euros mensuels, en dessous du seuil de pauvreté fixé à 907 euros !!... si nos finances le permette ???.... Je crains que des révisions déchirantes sur les aides sociales soient envisagées à court terme sous les pressions de l'endettement, d'une fiscalité plus lourde …. le fardeau de l'Etat ne peut plus s'alourdir ...

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  • Il semble bien que dans les manifs actuelles, le pouvoir et donc Nicolas Sarkozy, est incompris d'une partie important de la population et on peut dire que la communication présidentielle et gouvernementale est inadaptée..Dans le mot de communication, il y a l'idée d'un échange, d'une conversation, d'une dynamique bidirectionnelle. Or, depuis le début du quinquennat, le style Sarkozy est un style "en force" qui s'appuie sur la légitimité électorale pour ne pas échanger : "j'ai été élu pour faire ce que je fais, je n'ai pas à en discuter."

  • le pouvoir interdit le dialogue comme cela a été le cas dans la réforme de la carte judiciaire,du quinquennat, du bouclier fiscal, …

  • il use de son autorité et de sa légitimité dans une posture de pouvoir absolu voire méprisante non compatible avec une démocratie directe qui se substitue progressivement aux pouvoirs des élus.... ce qui est une contradiction avec la démocratie représentative !!...

  • serait-ce donc une collision frontale entre une méthode qui a montré ses limites, négligeant la communication et l'écoute, et les incompréhensions légitimes d'une partie de la population... !!!.... (Michel Charrier).

-propos libres de Michel Charrier – animateur du blog de CAP021 Poitou-Charentes-

Publié dans Ecologie-environnement

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